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Les traitements de textes existent depuis les débuts de l'informatique.
A l'époque, lorsque les interfaces graphiques n'existaient pas et ne permettaient pas d'offrir du Wysiwyg (What You See Is What You Get) il fallait passer par des « balises ».
Les balises sont des petits codes indiquant alors quelle forme aura le texte.
Par exemple, le langage balisé HTML utilisera les balises <b> et </b> pour indiquer un texte devant être en gras. Sur un wiki, ce seront des astérisques entourant un texte qui auront cet effet.
Tous les systèmes traitant du texte permettent :
En fonction du texte que nous avons à traiter, il faut savoir quel logiciel ou système utiliser.
Hors usage web (page web, wiki, etc.) ou particuliers (Scrivener pour les écrivains 1) ), il y a principalement trois cas :
Actuellement, de par son ancienneté, son évolution permanente car sous licence libre dédiée à ce projet (LPPL – LaTex Project Public License)2) et le nombre incroyables de contributeurs, LaTex permet tout.
Il traite du texte, des formules mathématiques, des partitions musicales ou obtenir un résultat similaire à celui d'un logiciel de PAO.
Etant un langage balisé, il n'y a pas de format de fichier comme pour les traitements de texte ou logiciels PAO. Ce sera un texte dont l'ouverture et la modification seront possibles avec n'importe quel éditeur de texte.
Notre Wiki étant en mesure de directement gérer certains aspects du langage LaTex, dont la partie mathématique, voici un exemple :
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Quand $a \ne 0$, il existe deux solutions à \(ax^2 + bx + c = 0\) qui sont $$x = {-b \pm \sqrt{b^2-4ac} \over 2a}.$$ | \begin{align*} e^x & = 1 + x + \frac{x^2}{2} + \frac{x^3}{6} + \cdots \\ & = \sum_{n\geq 0} \frac{x^n}{n!} \end{align*} |
Microsoft a réussi à imposer Word et la suite MSOffice par plusieurs moyens :
Sur ce dernier point je vous invite à lire le playdoyer anti-Word écrit par Charles Stross5), auteur de science-fiction et de fantasy ayant reçu les plus hautes distinctions dans ce domaine : «Pourquoi Microsoft Word doit mourir ? » 6). Il n’en veut pas à Microsoft pour sa politique propriétaire et ne défend donc pas le libre mais pour le type de traitement de texte que Microsoft a imposé, obligeant ses concurrents à se calquer sur lui et ses défauts.
Une technique commerciale utilisée par Microsoft s’appelle « Embrace, extend, exstinguish » 7):
Cela se verra, par exemple, au passage de .doc à .docx
En 2007, les formats de fichiers office se sont vu rajoutés un « x » en leurs fins.
Cela vient du passage à un nouveau système de fichier : OpenXML8), format ouvert créé par Microsoft afin de permettre une meilleure interopérabilité entre logiciels bureautiques (traitement de texte, tableur, présentation).
Mais surtout afin de concurrencer une initiative d'interopérabilité venant de voir le jour : OpenDocument, créée dans le cadre de OpenOffice, réellement « libre » et adoptée très vite par tous les acteurs informatiques concurrents à Microsoft (IBM, Google, Adobe, Corel, Sun,… ). OpenDocument devint une norme ISO en mai 2006, mettant alors réellement en péril les formats de Microsoft. 9)
Microsoft n'avait pas d'autres choix que de créer, au plus vite, son propre format pouvant être également normalisé.
Il devait s'assurer d'être directement propriétaire d'un de ces formats car là où il y avait un monopole « de fait » des formats .doc, .xls et .ppt, le fait qu'ils n'aient jamais été documentés et normalisés risquait de leur faire perdre ce monopole.
Microsoft se serait retrouver dans une concurrence d'égale à égale avec d'autres logiciels, tous devant d’abord gérer au mieux OpenDocument, libre, sur lequel ils n’auraient aucun champ d’action, les contraignant à l’adaptation.
Nous avons donc le choix entre :
Les deux étant des normes reconnues maintenant, tous les logiciels, Word y compris, permettent de choisir le format de sortie par défaut.
Néanmoins, chaque logiciel ayant son format de prédilection il sera bien entendu conseillé de choisir le logiciel dédié en fonction de ce choix.
En ne prenant en compte que les versions « bureau » ne nécessitant pas une connexion, il y a deux choix qui s'offrent, chacun ayant sa version des trois logiciels principaux d’une suite :
Nous pouvons rajouter quand même Google puisque celui-ci à également des versions de ces quatre logiciels :
Même si Word a de nombreux avantages utiles dans le monde de l'entreprise, l'utilité réelle est rare chez les particuliers, dans le monde associatif ou celui des PME. Une autre chose importante est que si l’on veut pleinement profiter des fonctionnalités, il est quasi obligatoire d’avoir une version officielle.
LibreOffice et OpenOffice se basent sur le même code source, LibreOffice étant un fork de OpenOffice.
Néanmoins, LibreOffice est la version la plus suivie avec une nouvelle version tous les six mois contre de simples corrections de bug, une fois par an, pour OpenOffice.
Il est donc conseillé de préférer LibreOffice. 10)
Le traitement de texte de LibreOffice, Writer, offre une interface très similaire à celle de Word et il est très facile de trouver ses repères.
Néanmoins, certaines facilités de Word ne sont pas encore disponibles et il faudra parfois mieux maîtriser certaines bases pour contourner certaines difficultés.
Par exemple, dans Word, il est possible de reprendre une liste au dernier numéro utilisé, même si a été créé un paragraphe à la suite.
Cela n’est pas faisable de la même manière dans Writer est un peu plus compliqué car, en principe, ça ne se fait pas, mais Word ne fera pas ce qui « doit se faire », il fera ce que son client lui demande.
J’aime bien Word, je l’utilise à mon emploi, il est rapide et efficace pour de courts documents.
Maintenant, je ne mettrai jamais le prix demandé pour un tel service.
Bien qu’il soit installé sur mon ordinateur, j’utiliserai LibreOffice car il fait exactement ce que je demande, ce dont j’ai besoin et qu’il correspond à ma philosophie. Le principal reproche que je pourrais lui faire est sa beaucoup moins bonne gestion des champs automatiques dans les en-têtes.
LibreOffice ne cherche pas à faire « différemment » que Word, ils se concurrencent en visant les mêmes publics mais en suivant une philosophie libre plutôt que propriétaire et en ayant donc des techniques de communication et de sensibilisation différentes. Mais ils évolueront tous les deux dans la même direction, chacun ayant en permanence des points forts et points faible par rapport à l’autre.
Un reproche à faire autant à Word qu’à Writer est qu’ils cherchent tous les deux à faciliter à outrance l’utilisation.
Ces « facilités » donnent de beaucoup trop de mauvaises habitudes dont il est très dur de sortir, par exemple lorsque l’on se retrouve sur un wiki ou que l’on doit créer un petit document HTML.
Il est donc important d’apprendre les bases car elles faciliteront l’utilisation, quel que soit le logiciel choisi.
Ma préférence ira donc très nettement à LibreOffice.
Il s’agit là d’un cas à part car il n’y a pas de version « bureau » installable du logiciel et, de par la nature en ligne de cette solution, beaucoup de choses seront irréalisables.
Ce n’est pas avec Google Docs que vous saurez ouvrir convenablement un odt ou un docx un tant soit peu construit.
Vous récupérerez bien le texte, mais la mise en page risque d’être des plus aléatoires.
Bien qu’en terme de politique, Google ne vaille pas mieux que Microsoft, les avantages de Google Apps sont indéniables et en font un incontournable.
Je pense que le mieux pour une association est de coupler LibreOffice et Google Apps.
Eventuellement, si vraiment on ne peut décrocher de Word, continuer à l’utiliser mais en passant quand même au format .odt comme format standard.